Enseignements bouddhistes
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Plaidoyer pour les animaux
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- Le 14/10/2014
- Dans Enseignements bouddhistes
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Plaidoyer pour les animaux
Dans la lignée de Plaidoyer pour l’altruisme, Matthieu Ricard invite à étendre notre bienveillance à l’ensemble des êtres sensibles. Dans l’intérêt des animaux, mais aussi des hommes.
Nous tuons chaque année 60 milliards d’animaux terrestres et 1 000 milliards d’animaux marins pour notre consommation. Un massacre inégalé dans l’histoire de l’Humanité qui pose un défi éthique majeur et nuit à nos sociétés : cette surconsommation aggrave la faim dans le monde, provoque des déséquilibres écologiques, est mauvaise pour notre santé. En plus de l’alimentation, nous instrumentalisons aussi les animaux pour des raisons purement vénales (trafic de la faune sauvage), pour la recherche scientifique ou par simple divertissement (corridas, cirques, zoos).
Et si le temps était venu de les considérer non plus comme des êtres inférieurs mais comme nos « concitoyens » sur cette terre ? Nous vivons dans un monde interdépendant où le sort de chaque être, quel qu’il soit, est intimement lié à celui des autres. Il ne s’agit pas de s’occuper que des animaux mais aussi des animaux.
Cet essai lumineux met à la portée de tous les connaissances actuelles sur les animaux, et sur la façon dont nous les traitons. Une invitation à changer nos comportements et nos mentalités.
Lien vers la page de l'éditeur : http://www.allary-editions.fr/publication/plaidoyer-pour-les-animaux/
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Enseignements bouddistes
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- Le 23/04/2014
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Enseignements bouddistes
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Pensée intentionnelle
p 2• Corps et esprit abandonnésp 3• L’existence « avec »p 4• La silencieuse coïncidencep 5• L’insaisissablep 6• Ne dérangez pas l’espritp 7• La coïncidence des expériencesp 8• Les trois corps du Bouddhap 9• Apaisez les affectsp 11Autres kusens et mondos• revenir à l’unité avec notre viep 12• La bienveillancep 13• Penser l’impensablep 14• Franchir les portes du Dharmap 15•Zen et artp 16• Juste Bouddha qui regarde Bouddhap17 -
Les mudras gestes sacrés
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- Le 05/04/2014
- Dans Textes, articles, spirituels, inspirants, philosophiques...
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LES MUDRAS. ÉTUDE DES GESTES SACRÉS
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L'ego
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- Le 05/04/2014
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L'ego est le " moi, je ", ce sentiment d'exister comme un individu indépendant avec les relations qui dérivent de cette impression.
L'expérience d'ego est de vivre toute perception par rapport à cet objet observateur-sujet.
L'ego a une appétence fondamentale : un désir d'existence et de plaisir, qui se traduit en pulsions de possession, de rejet et d'indifférence. Ce fonctionnement se manifeste ainsi par des attitudes passionnelles d'attraction, de répulsion ou d'indifférence, développées face aux personnes, aux choses, ou aux situations auxquelles l'ego est confronté : " je " veux ce qui est bon, " je " ne veux pas ce qui est mauvais, " je " ne veut pas être exposé à ce qui m'est indifférent. Ces appétits de l'ego le font s'engager dans toutes sortes de lutte pour obtenir ce qui lui est agréable et éviter ce qui lui est désagréable.
Malheureusement et paradoxalement, au lieu d'aboutir à ses fins, sa lutte lui crée des désagréments, conditionnements et souffrances ! Ce fonctionnement de l'ego est notre conditionnement habituel dans lequel nous construisons notre propre souffrance.
Qu'est-ce que l'ego ?
Fondamentalement, l'ego n'est rien qu'une impression : ce sentiment que l'on a " d'être " et " d'avoir " un ego ne repose sur rien, c'est simplement une illusion. En effet, l'ego n'est pas " quelque chose " qui aurait une existence indépendante et autonome, c'est un processus dynamique qui, dans son fonctionnement, produit le sentiment d'individualité. C'est pourquoi l'ego est dit " vide d'existence propre " : cette impression n'existe que dans la combinaison des facteurs interdépendants qui la constituent.
Lama Denys Teundroup -
Les différences
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- Le 05/04/2014
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« En soi, les différences ne sont ni bonnes, ni mauvaises. Et elles ne sont pas nécessairement porteuses de divisions. Ce qui importe, c’est comment l’on vit avec ces différences. Au sein même d’une personne coexistent parfois de grandes différences d’émotions et d’idées. Les contradictions sont nombreuses et les états d’âme changeants entre la jeunesse et l’âge mur, parfois même entre le début et la fin de la journée. Ces contradictions sont justement là pour nous aider à mieux mesurer la vraie valeur du monde, à nous rendre plus mûrs et perspicaces dans notre relation à la vie du monde. »
Le Dalaï-Lama
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DALAÏ LAMA - La prière en sept branches
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- Le 04/04/2014
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Prière pour faire naître l'esprit d'Eveil altruiste (boddhicitta):
"Animé du souhait de libérer tous les être, je prends Refuge dans le Bouddha, le Dharma et la Sangha jusqu'au plein Eveil.
Pénétré de sagesse et de compassion, aujourd'hui, en présence du Bouddha, j'engendre l'esprit d'Eveil altruiste pour le bien de tous les êtres sensibles.
Tant que durera l'espace, tant qu'il y aura des êtres, puissé-je moi aussi demeurer pour dissiper la douleur du monde."
Autre prière:
"Afin d'établir l'infinité des êtres sensibles dans l'état d'Omniscience, je vais développer la Boddhicitta, l'esprit d'Eveil altruiste.
Je me prosterne avec mon corps, ma parole et mon esprit.
J'offre toutes les choses désirables, celles que je possède comme celles que je ne possède pas, et plus particulièrement j'offre tous les actes que j'ai accomplis avec le corps, la parole ou l'esprit. Pendant tout le temps où mon esprit a été sous l'emprise d'émotions afflictives, j'ai commis des actes négatifs. Cela a été une énorme erreur. Je veux désormais me libérer du joug des émotions afflictives. Je me réjouis des qualités présentes dans mon esprit et dans celui d'autrui." -
Etre égoïste est une mauvaise façon de s’aimer soi-même
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- Le 04/04/2014
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Etre égoïste est une mauvaise façon de s’aimer soi-même.
L’égoïsme ne peut donc être considéré comme une façon efficace de s’aimer soi-même, puisqu’il est la cause première de notre mal-être. Il constitue une tentative particulièrement maladroite d’assurer son propre bonheur. Le psychologue Erich Fromm, rejoignant la pensée bouddhiste, éclaire ainsi ce comportement : "S’aimer soi-même est nécessairement lié au fait d’aimer une autre personne. L’égoïsme et l’amour de soi, loin d’être identiques, sont en fait deux attitudes opposées. L’égoïste ne s’aime pas trop, mais trop peu; en fait, il se hait." L’égoïste est un être qui ne fait rien de sensé pour être heureux. Il se hait parce que, sans le savoir, il fait tout ce qu’il faut pour se rendre malheureux et cet échec permanent provoque une frustration et une rage intérieure qu’il retourne contre lui et contre le monde extérieur.
Si l’égocentrisme est une constante source de tourments, il en va tout autrement de l’altruisme et de la compassion. Sur le plan de l’expérience vécue, l’amour altruiste s’accompagne d’un profond sentiment de plénitude et, comme nous le verrons par ailleurs, c’est aussi l’état d’esprit qui déclenche l’activation la plus importante des aires cérébrales associées aux émotions positives. On pourrait dire que l’amour altruiste est la plus positive de toutes les émotions positives.
De plus, l’altruisme est en adéquation avec la réalité de ce que nous sommes et de ce qui nous entoure, à savoir le fait que tout est foncièrement interdépendant. La perception habituelle de notre vie quotidienne peut nous porter à croire que les choses ont une réalité objective et indépendante, mais, en fait, elles n’existent qu’en dépendance d’autres choses.
La compréhension de cette interdépendance universelle est la source même de l’altruisme le plus profond. En comprenant à quel point notre existence physique, notre survie, notre confort, notre santé, etc. dépendent des autres et de ce que nous fournit le monde extérieur – remèdes, nourriture, etc. – il devient facile de nous mettre à leur place, de vouloir leur bonheur, de respecter leurs aspirations et de nous sentir intimement concernés par l’accomplissement de ces aspirations.
Matthieu Ricard
Moine bouddhiste, photographe et auteur.