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Le sourire intérieur
- Le 22/04/2014
- Dans Textes, articles, spirituels, inspirants, philosophiques...
Le sourire intérieur
Chaque fois que vous êtes assis, sans rien à faire,
relâchez votre mâchoire inférieure et ouvrez très légèrement la bouche.
Commencez à respirer par la bouche,
mais pas profondément.Laissez votre corps respirer de façon superficielle,
de plus en plus superficielle.Alors, vous sentirez que la respiration
devient très douce.La bouche ouverte et la mâchoire détendue,
alors votre corps tout entier se sentira
profondément relaxé.A ce moment-là, commencez à sentir un sourire - pas sur votre visage,
Mais dans tout votre être intérieur…et vous pourrez le sentir.
Ce n'est pas un sourire qui vient sur les lèvres
c'est un sourire existentiel qui se répand tout à l'intérieur.
Essayez et vous saurez de quoi il s'agit…car cela ne s'explique pas.
Inutile de sourire avec les lèvres, avec le visage :
c'est comme si votre sourire partait du ventre.
Votre ventre sourit. C 'est un sourire, pas un rire,
il est très très doux, délicat, fragile
comme une petite rose qui s'épanouit dans le ventre
et dont le parfum se répand dans tout le corps.
Une fois que vous avez saisi la nature de ce sourire,
vous pouvez rester heureux pendant vingt-quatre heures.
Ainsi, chaque fois
que vous vous sentirez en manque de ce bonheur,
fermez les yeux, retrouvez le sourire, il sera là.
Et pendant la journée, vous pourrez le retrouver
autant de fois que vous le désirez. Il est toujours là.
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Je me choisis
- Le 22/04/2014
- Dans Textes, articles, spirituels, inspirants, philosophiques...
Je me choisis...
Je ne veux plus me nier, nier mes sentiments, mes besoins, mes attentes.
Je veux être respectée, écoutée, entendue.
J’ai le droit de respirer, de me dire.
J’ai le droit de dénoncer, de penser, de crier.
J’ai le droit d’exister.Je veux vivre debout, être en paix avec moi-même.
Je veux grandir, changer, m’aimer.
Je veux rêver, rire, m’épanouir.
J’ai besoin d’air, j’ai besoin de m’écouter.
J’ai besoin de décider pour moi, avec moi,
en fonction de mes besoins à moi, de ce que je veux faire de ma vie.J’en ai marre de vivre en fonction des autres pour être aimée.
J’en ai marre de faire des courbettes pour acheter la paix ou ne pas être seule.
Je choisis de vivre, de vivre ma vie.
Je choisis de vivre mes sentiments, mes émotions, mes rêves, mes espoirs.Je veux me vivre jusqu’au bout, telle que je suis.
Je me réserve le droit d’essayer, de me tromper,
de recommencer, d’essayer encore et de réussir.Pendant la transition, j’accepte ma souffrance, ma déception.
J’accepte mon insécurité, mon désespoir.
J’accepte ma colère contre les autres.
On ne m’avait rien promis.J’accepte ma colère contre moi, de m’être si longtemps niée et oubliée.
Je suis en sevrage, car je sais qu’avec le temps,
ces sentiments vont s’atténuer et disparaître, remplacés par le pardon.Je sais qu’avec le temps, mon cœur va guérir d’avoir mal aimé.
Et peut-être qu’avec le temps, j’oserai à nouveau tenter l’expérience d’aimer et d’être aimée.Nicole Charest
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Le chemin de guérisseur
- Le 22/04/2014
- Dans Textes, articles, spirituels, inspirants, philosophiques...
Le chemin de guérisseur est un chemin ardu rempli de solitude, de silence sans base ni armes, mais dans la foi du cœur de s’ouvrir à ce qui sera présent sur la route. Il est dit que cet apprentissage ce fera au gré du vent que tu entends et décidera d’écouter afin de te faire enseigner par ces gens qui seront placés sur ta route. Dans chacun des détours de ta route, tu seras placé devant des dilemmes que tu auras à choisir en t’arrêtant pour apprendre ou en continuant croyant que tu sais déjà. Il arrivera des événements qui seront placés de telle sorte que tu ne pourras faire autrement de prendre un temps pour faire une pause. Le danger qui te guette est celui de te prendre pour Dieu et de croire que tout est à ta portée sans avoir rien à demander ni à apprendre. Ton égo lui sera là pour te limiter ou te surélever alors c’est à toi d’arriver à faire la part des choses. Le chemin n’est pas celui que tu crois être, mais celui qui sera là pour toi sans avoir demandé ni provoqué. Il y aura des moments où tu te sentiras fort et au-dessus de tout et c’est là que tu devras plier les genoux pour demander d’être guidé, car tu seras en train de t’égarer.
Il est fort louable de vouloir aider et amener les énergies de guérison à ceux qui en ont besoin, mais tu dois comprendre que ce sont les personnes qui veulent guérir qui doivent venir à toi et non le contraire. Tant que tu prendras en charge les maladies de ceux qui t’entourent et qui viennent à toi, tu risqueras d’en vivre les conséquences. Il y a eu cet homme Edgar Cayce qui en a perdu la vie, car il croyait qu’il devait toujours continuer à guérir les gens sans respect ni égard envers sa propre vie, laissant toute son humanité de côté et s’élevant au-dessus de ces frères humains. Ce fut une grande expérience, car son orgueil et son désir de sauver les gens lui ont apporté un lot d’expériences difficiles.
Il est primordial de rester terre à terre, de s’ancrer dans l’énergie du présent, de ne jamais prendre les maladies ou énergies des gens malades et surtout de laisser Dieu se manifester à travers vos énergies. La pureté d’intention est la clé de tout soin de guérison sans cela vous intervenez de votre mental et occasionnez par le fait même une distorsion dans l’énergie de cette personne. Vous êtes le transmetteur qui a la responsabilité d’être centré, aligné, connecté et ancré dans les énergies les plus pures. Lorsque vous faites des soins sans bases sans protection sans nettoyage de vos énergies sans libérations de vos émotions sans lâcher-prise de votre mentale, vous êtes tout simplement en train de brasser un marasme noir d’énergie de vos ombres combinées aux ombres de la personne que vous soignez.
Vous avez le devoir d’apprendre à vous soigner vous-même, à rester dans un canal pur d’intention et d’amour inconditionnel. Il est dit que celui qui dérogera de tout cela par ignorance ou arrogance en vivra les conséquences puisque la vie lui rappellera un jour qu’il a failli à ce qui devait être fait, car il n’aura point vu cette émotion sous-jacente qui lui soufflait de sauver ces gens. Il aura travaillé contre le libre arbitre de ce que ces âmes avaient choisi et en cela il apprendra à demander la permission avant de transmettre des énergies de guérison. Il saura également que s’il croit sauver une personne il en récoltera la maladie et vivra des difficultés de santé qui pourront l’amener à réaliser qu’il n’était pas ancré dans l’intention de transmettre, mais de prendre ce qui ne lui appartenait point. Il est dit et il sera que tout homme de bonne volonté sera guidé s’il prend le temps d’entendre les enseignements qui lui sont destinés.
Cessez de courir tête baissée et de croire tout un chacun. Ce croire infaillible et légitime dans ce chemin est une attrape que l’on doit se garder d’en être la pensée. Développer cette dépendance à l’énergie de guérison vous apportera à croire que vous devez guérir tout un chacun et que cela est votre vie. La journée où vous vous retrouverez à demander aux gens de votre entourage de les soigner et que vous vous entendrez le demander à plus d’un vous devrez vous poser la question si ce n’est point pour vous que vous le faites, car votre corps en est devenu dépendant. Il sera important de vérifier la pureté d’intention de la personne qui veut recevoir et de son engagement dans sa guérison. Lorsque cette personne vous remettra le pouvoir de la guérir, car elle n’y croit pas elle-même, il sera important de refuser de la soigner puisque ce sont là les pièges de vous approprier sa maladie.
Il est dit que celui qui revêtira les vêpres sera animé également des flammes de son propre enfer et que le pouvoir lui apportera la fausse joie d’être celui qu’il n’est pas. Vous aurez sur votre chemin ces exercices de dépassement de soi à rencontrer et que lorsque vous serez dans ces examens il vous sera révélé la véritable nature de votre vocation. Vous saurez alors à ce moment-là ce qui anime votre cœur, est-ce la gloire de faire des guérisons? Ou le plaisir de continuer de grandir, d’apprendre et de vous dépasser sur ce chemin de guérison qui est le vôtre d’abord et avant tout. Il est dit que le guérisseur doit de se libérer lui-même de ses entraves et qu’il rencontrera ces blessures, ses maladies, ces failles dans les gens qui viendront à lui pour recevoir des guérisons jusqu’à qu’il soit arrivé lui-même à se guérir de ces attachements au passé. Le cycle de la vie est ainsi fait pour celui qui s’engage dans la voie du guérisseur, car il aura à vivre ses ombres, combattre ses démons et exorciser ces peurs. Il vivra des expériences au seuil de l’intolérance et devra surmonter ces souffrances pour accepter d’ouvrir à l’amour dans tous les aspects de son être. Plus il se coupera de ses émotions plus il se croira fort moins il sera puissant puisque le guérisseur doit assumer l’entièreté de son humanité et c’est dans l’incarnation de son corps physique qu’il pourra assumer qui il est. Assumer les vulnérabilités, distribuer son pouvoir à son équipe de lumière, ressentir ce qui est dans le présent, s’engager à se vivre totalement en tant qu’entité humaine et se connecter à sa divinité qui sera le guide du chemin de vie.
Apprendre le discernement pour tous ces atouts alléchants qui seront placés sur la route de celui qui a besoin d’être adulé. Faire fi de ces détours sournois qui peuvent paraître bien brillant par leur apparence, mais qui ne seront que des descentes de l’ombre qui se nourrit de l’orgueil de ceux qui se croit toujours dans la connaissance des choses sans en avoir fait l’expérience. La vie t’apprendra à la dure tant que tu n’accepteras pas de laisser les rennes à ton conseil de lumière afin de mettre en pratique ta foi qui ne sera que présente que lorsque tu en décideras de t’ouvrir à cette énergie inconnue. Tu auras des leurres qui ne répondront qu’à tes peurs, tes doutes, tes culpabilités, tes manques, tes dépendances qui ne seront là que pour te montrer que tu manques de foi. C’est dans l’ouverture totale à soi que tu arriveras à t’imposer les rigueurs du travail de guérisseur. Demande la reconnexion à tes livres de vie et accepte d’y recevoir les enseignements acquis au fil des vies, soit simplement présents à ce qui sera, et ta route te sera montrée un pas à la fois jusqu’à ce que ton pas soit rassuré de ta connexion au verbe aimer.
Michaël Aïvanhov
Canalisé par Ysabeille Gariépy le 19 avril 2014
http://www.ysabeille.com/services/?p=3842
© 2014, Recherche et transmission par Michel / Arcturius.
Partager en toute liberté en citant la source et Les Chroniques d’Arcturius -
Quelle est votre clé?
- Le 17/04/2014
- Dans Textes, articles, spirituels, inspirants, philosophiques...
Quelle est votre clé ?
Denis MarieComment faites-vous en méditation pour atteindre ce que vous appelez le coeur ? Comment faites-vous pour rejoindre rapidement ce Silence total ? Faites-vous des visualisations, des respirations profondes ou cela est-il spontané sans méthode particulière ? Quelle est votre clé pour ouvrir cette porte ? Je vous demande une chose qui vous est personnelle mais je pense que cela pourrait m’aider.
Depuis votre expérience d’ouverture, des choses ont-elles changé en vous ?
Merci pour votre réponse.Je me contente d’être à moi-même. Je n’applique pas de truc particulier. Je ne médite pas non plus. On peut définir cela comme « reposer en Soi ». Il y a une Présence spontanée en nous et nous sommes cela. Tenter de faire quelque chose pour cela, c’est l’ignorer.
Fermez les yeux et regardez, sentez comme vous “Êtes”…
Derrière l’opacité des paupières, une Présence spontanée, une ouverture, une clarté se tiennent là. Malgré vos pensées et vos émotions, elles demeurent et se révèlent comme l’espace qui les contient. Regardez encore comme cette présence n’a pas de début, pas de fin… Voyez comme elle se donne infiniment. C’est là le « je Suis » spontané, le don qui s’offre, le vivant jaillissant. C’est simplement « ce qui Est », « c’est Vous », le Vous immuable qui précède tout et dont toute votre existence dépend. Soyez simple… Soyez comme c’Est… accompagnez-vous… et la simplicité, votre nudité comme une évidence s’imposera.Ce qui a changé pour moi, c’est que depuis que j’ai réalisé cela, je ne m’implique plus dans une méthode ou un « faire » spécial. Je suis la vie, je suis le vivant. Je suis « ce » ou « celui » qui Est. Je suis sans but particulier, mais pourtant à l’écoute du « désir », de la « soif » qui m’animent. Bien que je me sente comblé, en même temps la vie m’appelle. Elle me pousse en avant. Elle veut se dire en moi. Je me sens aimé et aimant à la fois. Ma vie est très proche de ce qu’elle était avant, seulement je ne me perds plus, je ne me prends plus au jeu. Bien que je vive comme tout le monde des situations agréables et désagréables, il demeure en moi une perspective, une ouverture, un ciel qui m’enveloppe. Cela me donne un sentiment d’humour, de légèreté, qui éclipse les espoirs et les craintes. -
Lâcher Prise
- Le 17/04/2014
- Dans Textes, articles, spirituels, inspirants, philosophiques...
Lâcher Prise
par Deepak Chopra
Chaque fois que vous êtes tentés de réagir avec les mêmes vieilles habitudes, demandez vous si vous voulez être prisonnier du passé ou un pionnier de l'avenir. Le passé est fermé et limité, l'avenir est ouvert et libère.
Dr. Deepak ChopraEn termes pratiques, « se livrer » veux dire lâcher prise. Bien que vous vous en rendez pas compte, la réalité n'est pas un donné. Chacun de nous habitons une réalité séparée. Votre mental maintient votre version personnelle de la réalité en l'étayant avec les convictions, les espérances, et les interprétations. Votre mental bloque le flux libre de la force de vie en disant, "Ceci est comment les choses doivent être et devraient être". Le lâcher prise vous libère de la poigne persistante, et quand vous relâchez, les nouvelles formes de réalité peuvent entrer.
Il vous suffit de prendre seulement un tour sur une montagne russe pour voir qui sont ceux qui jouissent le plus de l'expérience, ceux-là qui tiennent très forts avec la mâchoire serrée ou ceux-là qui relâchent et se permettent d'être portés en haut et en bas sans résistance.
Le lâcher prise est un processus . Vous devez savoir quand l'appliquer, que relâcher, et comment relâcher. Votre mental ne va pas vous montrer ces choses; pire, votre ego va essayer de vous empêcher de faire des progrès puisque il croit que vous devez tenir afin de survivre. Votre seul allié dans la lâcher prise est l'esprit , qui voit la réalité intégrale et qui n'a pas par conséquent le besoin de créer des réalités partielles fondées sur des limitations.
Le chemin entier vers l'amour pourrait être décrit comme apprendre à relâcher , mais le lâcher prise n'est pas possible "tout d'un coup". Ceci est un chemin fait de petites et nombreuses d'étapes. A chaque moment, les étapes sont fondamentalement pareilles: la conscience commence à remplacer les réactions. Une réaction est automatique; Elle fait appel aux croyances et aux attentes fixes, les images de douleur passées et le plaisir résidant dans la mémoire, dans l'attente de vous guider dans les situations futures.
Surmonter n'importe quelle réaction exige un acte de conscience . La conscience ne résiste pas la marque de la mémoire. Elle entre dedans si vous en avez besoin maintenant. Devant un grand chien, la conscience vous dit que vous n'êtes plus un petit enfant et que tous les grands chiens ne mordent pas. Etant conscient vous pouvez demander si vous avez besoin de retenir cette peur. Que vous finissiez par caresser le chien, ou par le négliger, ou en vous retirant, est maintenant une question de choix. Les réactions ont pour résultat une série fermée d'options: la conscience a pour résultat une série ouverte d'options.
Quand appliquer le Lâcher Prise
Les temps critiques pour relâcher sont quand vous sentez l'envie la plus forte au contraire. Nous résistons tous surtout quand notre peur, notre colère, notre fierté, et notre méfiance dirigent. Pourtant ces forces n'ont pas de validité spirituelle. A ces moments quand vous avez peur, vous êtes en colère, vous êtes têtu, ou méfiant, vous êtes dans l'étreinte d'irréalité. Votre ego vous force à réagir à partir du passé, vous aveuglant aux nouvelles possibilités de l'ici et maintenant.
L'esprit offre une voie de sortie pour toutes les situations, si vous pouvez vous y ouvrir .
De quoi Lâcher Prise
Si le moment juste pour le Lâcher Prise est quand vous ne le voulez pas, la chose à lâcher est cette chose que vous sentez que vous devez retenir. La peur, la colère, l'obstination, et la méfiance se peignent comme vos sauveteurs. En fait ces énergies servent seulement à vous fermer plus. Par exemple, " les paniquards " ont tendance à agir de cette façon parce que c'est familier; pareil pour les gens coléreux et têtus. C'est utile à interpeller des réactions familières en déclarant que vous ne en croyez plus. Voici quelques exemples:
Au lieu de dire, "Ca doit être de ma façon," dîtes-vous, "Je ne sais pas tout. Je peux accepter une solution que je ne vois pas pour le moment." Au lieu de dire, "J'ai une peur incroyable." dîtes- vous, "La peur n'est pas moi." Le fait d'avoir plus peur ne rend pas la peur plus réelle. (Cette technique est aussi applicable aux sentiments de colère écrasante et aux sentiments de méfiance, de rejets, d'anxiété, etc..).
Comment Lâcher Prise
Puisque le Lâcher Prise est un choix profondément personnel vous devrez être votre propre enseignant . Le processus a lieu sur chaque niveau - physique, mental, émotif - où l'énergie peut être tenu ou bloqué et personne n'a exactement les mêmes problèmes. Vous pouvez vous sentir plus confortable avec un relâchement plus physique que moi je le sentirais; je peux me sentir plus confortable avec un relâchement plus émotif que ce que vous sentiriez. C'est important de trouver l'équilibre entre le relâchement physique, mental et émotif qui vous convient. Je suggère aussi que vous adoptiez les idées suivantes :
- Ceci est juste une expérience. Je suis ici sur la Terre pour avoir des expériences. Tout va bien.
- Mon esprit sait ce qui se passe. Cette situation est pour mon bien, même si je ne le vois pas pour le moment.
- Le pire peux se réaliser, mais je ne serais pas détruit. Ca peut être même bon. J'attendrai de voir.
- J'ai une réaction forte maintenant, mais ce n'est pas le vrai moi. Ca passera.
- Peu importe ce dont j’ai peur de perdre, ceci est destiné à partir. Je serai mieux quand les nouvelles énergies arrivent. Quoi que la peur dise, rien ne peut me détruire.
- Quand les gens tombent ils ne se cassent pas, ils rebondissent.
- Le changement est inévitable. La résistance ne marche pas..
- Il y a quelque chose ici pour moi, si j'ai la conscience pour le trouver.
- Les choses qui me font peur sont déjà arrivées. Je ne veux plus les tenir. Mon but est le Lâcher Prise et de faire bon accueil à ce qui vient.
- La vie est de mon côté.
- Je suis aimé, donc je suis en sécurité.
Je vous encourage à embrasser ce printemps avec un sens de franchise, de vitalité, et un sens renouvelé de potentialité pure.
Avec amour, Deepak
Traduit de l'anglais
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De l'illusion d'être en paix
- Le 17/04/2014
- Dans Textes, articles, spirituels, inspirants, philosophiques...
De l'illusion d'être en paix
« Lorsque nous entreprenons de faire du yoga, du tai chi, de la méditation, enfin toutes techniques dites de relaxation, nous y allons dans le but de nous assouplir, de maîtriser les énergies, de devenir plus calme et plus serein. En définitive, nous y allons pour quelque chose, avec un projet bien précis. Nous n’y allons pas dans une ouverture, dans un "je ne sais pas", mais avec une image en vogue, une idée de devenir.
D’ailleurs, on nous a dit tous les bienfaits que ces pratiques pouvaient nous apporter, on l’a lu aussi dans telle revue, dans tel livre, « pratiquez le yoga, cela vous amènera à la tranquillité », « qui ne fait pas l’effort de méditer chaque jour un tant soi peu, …(une heure le matin et une heure le soir), ne saura jamais ce qu’est l’illumination. », « pratiquez le tai chi, devenez des assidus, et vous découvrirez votre vraie nature. »
Nous y croyons à ces injonctions, ces ordres. Pourquoi y croyons-nous ? Parce que nous avons cette certitude que celui ou celle qui les a dit ou écrit est bien plus qualifié que nous, il en sait évidemment plus que nous, et nous en déduisons sans l’avoir vérifié que ce qu’il dit est incontestablement la vérité. La Seule Vérité. Nous y tenons à cette vérité. D’ailleurs, nous y tenons tellement – et cela par besoin de sécurité – que progressivement, nous nous enfermons dans cette idée et nous en devenons des intégristes "hors de cela, point de salut". Nous construisons une "carapace" supplémentaire : la carapace du yoga : réaliser une posture parfaite, avoir un souffle régulier, inaltérable, léger, fluide. Celle du tai chi : faire un enchaînement où chaque geste est imprégné par l’énergie, où nous aurons maîtrisé l’enracinement et le lien au ciel. Celle de la méditation : être assis en tailleur ou les jambes croisées, et nous faisons le vide, cherchant à éliminer toutes traces de pensées.
Et cependant inconsciemment, dans toutes ces tentatives, nous favorisons le contrôle : celui du corps, celui des énergies et des émotions, celui de la pensée. Ainsi croyant faire le vide, imaginant devenir un être paisible grâce à l’unique pratique qui permet d’atteindre l’illumination, nous cherchons à faire taire toutes émotions susceptibles de mettre en branle cette recherche de paix.
Mais voilà que quelques heures après notre discipline, un événement nous met hors de nous. Notre compagnon nous agace, notre enfant n’écoute pas, un automobiliste nous coupe la priorité, notre collègue de travail est en retard… Nous rentrons chez nous, notre émotion est à son comble, elle nous envahit. Très rapidement, et par une habitude radicalement automatique, notre mental nous rappelle l’injonction : être en paix est la plus haute des vertus…
Nous voilà repartis dans notre chambre. Nous nous asseyons, nous prenons la position bien apprise : bien droit, le menton légèrement rentré, et nous voilà reparti, sans le savoir le fusil à l’épaule, à éliminer cette émotion incongrue et totalement déplacée. Nous faisons bien le vide… Ouf, nous sommes de nouveau en paix !
Nous n’écoutons pas l’émotion, non, nous la faisons taire, elle n’est pas à la hauteur de la tranquillité que nous prétendons devenir. Nous intervenons, car nous sommes intimement persuadés que notre intervention sera bénéfique, et que grâce à elle, nous aurons rapatrié la paix.
Le contrôle devient de plus en plus fort, nous arrivons de plus en plus vite à nous retrouver en paix et nous louons le yoga untel, le tai chi du maître chen, la méditation zen. Et nous allons jusqu’à conseiller à notre entourage que nous trouvons surmené de faire ce yoga, cette technique si merveilleuse qui nous procure paix et silence. Et afin que notre vie soit un modèle exemplaire, nous ne fumons pas, ne buvons pas, car nous deviendrions dépendants de ces consommations vulgaires et pour clôturer le tout, nous mangeons bio et équilibré. La liste est complète, nous atteindrons l’éveil.
Mais cependant, sans nous en apercevoir, nous disons silence à nos émotions. Non, plutôt nous imposons le silence à notre révolte, notre colère, nos insatisfactions, nos sautes d’humeurs, notre ras le bol de ce dressage dans lequel nous ne respirons plus. Nous le voyons : nous surimposons un autre schéma, nous construisons une image de plus concernant ce que nous devrions être, un masque, une apparence. Car nous croyons savoir fermement ce que nous devrions être.
Et nous taisons un peu plus chaque jour ce qui se vit en nous, sans nous rendre compte que c’est peut-être de toutes, la violence la plus intransigeante envers nous-mêmes. Qu’est-ce que nous taisons : la vie et ses mouvements inattendus.
Le contrôle grandit, grandit jusqu’à devenir un bloc énergétique. Tous nos organes, notre psychisme et nos émotions sont entourés par ce bloc. Et nous devenons tout doucement des psychorigides. Rigides du cœur, de l’émotion, de ce qui doit être, du mental.
Et certes, nous ne découvrons pas la paix réelle, mais un schéma de paix, un concept : la paix, c’est de faire taire nos émotions et nos pensées. Notre visage se durcit, comme une seconde peau qui empêche la sensibilité vivante de se laisser révéler. Mais nous avons tellement peur de ce qu’elle pourrait nous révéler, que nous préférons encore rester dans un masque de paix.
Nous sommes convaincus qu'être en paix se caractérise par un comportement extérieur et intérieur bien précis : ne plus avoir d'émotions (qui, dans le réel, correspond à : faire taire les émotions), être paisible (synonyme de "ne plus avoir d'émotions")... Faire taire les émotions, et je me coupe du corps. Alors que je suis intimement persuadé du contraire : je me dis être aimant, dans la sensibilité, dans le corps, même à l'écoute du corps... Le scénario que j'ai construit me colle tellement à la peau, j'y suis tellement identifié que j'en deviens aveugle et ne vois pas le contrôle que cela entraîne.
Nous pouvons en être sûr, la cocotte minute bien fermée chauffe de plus en plus fort. Et si par inadvertance nous la sentons chauffer, nous rajoutons une seconde couche de métal pour verrouiller un peu plus, et une troisième si cela s’avère indispensable.
Enfin, selon l’heure du rendez-vous avec nous-mêmes, la cocotte minute explosera bien en face de nous et selon notre enfermement en plusieurs fois et en plusieurs temps. Et alors que ces moments sont des réels moments de grâce, nous les prenons pour des catastrophes et des échecs. Comme une percée en nous-mêmes, et au lieu de remercier, nous parlons d’injustice. Alors même que cette soi-disant injustice a permis une brèche dans ce bloc de certitudes et de savoir.
Nous le constatons avec sollicitude : si nous ne sommes pas déjà installés dans une Écoute libre de tout devenir quand nous commençons ce type de techniques, nous pouvons facilement nous y emprisonner jusqu’à nous nier.
Mais tout cela : le contrôle, l’enfermement, nos idées empruntées, nous ne les voyons pas. Nous n’en avons même pas conscience de sorte que nous ne pensons même pas être dans ce cas de figure. Et nous nous pensons proche de l’humilité, nous pensons avoir fait du chemin, être déjà arrivé à une compréhension certaine.
La question qui me vient à l’instant est : qu’est-ce qui nous empêche de prendre conscience de cela ? Non, plutôt, qu’est-ce qui nous fait si peur ?… Peut-être n’est-ce pas le moment opportun ?... Cependant, qu’est-ce qui nous effraie au point de rester dans cette illusion de paix ? Sachant que ce qui nous effraie est en nous-mêmes, non pas à l’extérieur. Car si nous n’avions pas de peur à ce niveau, nous serions profondément libre d’idées et de certitudes.
Oui, je repose cette question qui me semble primordiale : qu’est-ce qui nous effraie au point de rester dans cette illusion de paix ?
Cette question. La considérons-nous vraiment ? Nous y arrêterons-nous ? Nous pourrions répondre avec empressement, la survoler. Nous pourrions nous dire : « c’est une partie de moi qui a peur de déverrouiller et peur que ça explose ». Mais pourtant si nous écoutons, nous sentirons que nous ne sommes pas vraiment convaincus : cette partie n’est pas localisée dans notre corps-psychisme, non c’est tout notre corps-psychisme qui est pris dans ce bloc. Ce n’est pas dans la poitrine, dans une épaule, dans un système de pensée, c’est tout. Tout est devenu un bloc.
Tout sauf le Regard.
Le contrôle nous ramène au Regard.
De quel Regard s’agit-il ? Comment peut-il se produire ? Quelle est l’attitude intérieure qui le favorise ? Le fait de nous rendre compte, de voir le mécanisme, en conscience. Alors nous ne collons plus à ce contrôle, puisque nous le voyons, comme lorsque nous parlons de nous : « hier, je me suis mis en colère… », bien que notre façon de nous raconter soit souvent teintée de jugements. En fait, cette approche nous demande d’apprendre à nous déséduquer : regarder notre fonctionnement sans l’once d’un sentiment jugeant. Car nous savons nous regarder, mais notre façon de nous regarder est imprégnée d’idées reçues : « c’est bien, c’est mal, il ne faut pas faire cela, tu dois faire comme ceci… » La liste est longue.
Réapprendre à nous regarder sans la liste.
Nous laisser nous rappeler ce Regard vide de jugements qui est nous-même dans ce nous sans condition, vide d’attentes de résultats, sans demande, pas même celle d’être autrement, pas même celle de nous améliorer.
Nous regarder à travers ce Regard, regarder cette fortification construite par ignorance : nous ne savions pas. Il n’y a pas de critiques à porter sur ce fait : nous ne savions pas. Ce contrôle est notre protection envers nos propres émotions sur lesquelles nous avons surimposé des idées d’inaccessibilité parce que trop de douleurs.
Le contrôle nous ramène au Regard, à cette présence inaltérable qui est nous-même.
Ainsi, il s’agira plutôt, par ce Regard (qui est Écoute et Perception), de découvrir les fabrications mentales dans lesquelles nous vivons. Nous ne sommes plus dans l’écoute pour libérer ou guérir, mais par passion, sans but à la clef. Là, nous n’ajoutons plus de nouvelle carapace, mais par cette écoute nous défaisons, à l’image d’un chantier en démolition.
Nous allons nous rendre compte dans ces temps d’Écoute - qui peuvent se présenter lors d’une pratique - que le chantier ne peut être qu’en démolition. Ces temps d’Écoute progressivement vont apparaître dans la journée, alors que nous sommes avec notre enfant qui n’écoute pas ou notre conjoint qui nous agace. Cela va devenir une sorte de passion, la passion de regarder, d’écouter sans idée, la passion de ressentir.
Nous allons comprendre profondément que nous ne pouvons être qu’en chantier de démolition car nous le voyons maintenant, notre mental recherchera à nouveau par tous les moyens de se sécuriser par des certitudes qui tuent le vivant, la perception. Nous le voyons clairement : ce que le mental construit est voué tôt ou tard à disparaître. Une idée change, un point de vue en fait place à un autre, un jugement sera retourné en son contraire. Là, nous découvrons ce besoin effréné de toujours nous sécuriser par des conclusions.
Nous nous installons dans le fait de regarder. Nous pourrions dire que ce qui regarde en nous demeure, est immobile sans immobilité, silencieux, paisible, présence permanente.
Nous ne ferons plus du tai chi ou de la méditation sans ce que notre intérieur aimerait nous dévoiler de ces doutes, de ces manques de confiance, de sa peur du manque, de sa peur d’être séparé, de son sentiment d’isolement. Non, nous ferons le tai chi avec notre intérieur, avec nos peurs et nos doutes.
L’énergie soulève le bras gauche, nous sentons comment ce bras vit l’abandon à l’énergie. S’abandonne-t-il ? A-t-il peur de s’abandonner ? Serait-ce un soulagement pour lui que de se sentir enfin porté par cette énergie, présence impersonnelle qui ne l’a jamais délaissé ? Nous comprenons alors combien il est essentiel de nous rappeler à nous-même cette autre façon de regarder, afin d’accompagner en nous-même notre corps-psychisme à redécouvrir ce Regard, cette Écoute.
Là, nous nous rendons compte intimement que c’est nous dans ce petit nous, dans ce nous-séparé, qui avons cru et qui croyons encore avoir été abandonné. L’évidence survient, dans l’instant : c’est une histoire à laquelle nous avons adhéré et que nous avons nourrie et entretenue sans même regarder clairement ce qu’il en est réellement.
Chacun de ces moments sera offert à ce rappel : nous n’avons jamais été abandonné par cette Présence en nous impossible à définir. Elle ne nous a jamais quitté. Nous pourrions le dire autrement : nous ne nous sommes jamais quitté. Le lien se crée à nouveau : rien en nous n’est séparé. Et si nous sentons un espace isolé, tout en restant dans cette Écoute libre d’intention, libre d’amener cette partie vers l'Écoute, sans l’idée que nous puissions convaincre cette partie de retourner dans ce nous-Regard aimant, nous laissons à cet espace isolé le temps de découvrir, de se rendre compte par lui-même si c’est son heure, car nous savons que cela ne dépend pas de nous-intention mais uniquement de lui. Nous laissons la liberté à cet espace isolé de se retourner vers ce nous-Regard.
Seul ce Regard non intentionnel, vide d’idées nous ouvre à l’ouverture ; par sa non-action volontaire, et cependant agissant par sa disponibilité libre de mobiles, ces différentes parties en nous s’abandonnent en lui. Il n’y a plus de séparation. »
Hélène Naudy